Organes: Oeil - Spécialités: Pédiatrie

RB SFOP 2001 : Essai de phase 2 évaluant l'adaptation du protocole thérapeutique postopératoire aux facteurs de risques histologiques, chez des patients jeunes ayant un rétinoblastome unilatéral énucléé d’emblée. [essai clos aux inclusions] L'objectif de cet essai est d'adapter le protocole de chimiothérapie administré après énucléation (ablation chirurgicale de l'oeil) en fonction du risque de récidive chez des patients jeunes ayant un rétinoblastome unilatéral. Après l'intervention chirurgicale, les patients recevront un traitement adjuvant dépendant du risque de récidive défini comme "faible", "moyen " ou "élevé" en fonction de l'extension de la maladie dans l'oeil. - Les patients dont le risque de récidive est faible ne recevront pas de chimiothérapie complémentaire. Une simple surveillance sera mise en place. - Les patients dont le risque de récidive est moyen recevront 2 cures espacées de 3 semaines d'une chimiothérapie comprenant d'abord du carboplatine et de l'étoposide puis de la vincristine (Endoxan®) et du cyclophosphamide. - Les patients dont le risque est élevé auront une irradiation orbitaire et 6 cures de chimiothérapie espacées de 3 semaines. Le traitement comprendra en alternance une cure à base d'étoposide et de carboplatine administrés en perfusion, et une cure associant cyclophosphamide et vincristine (Endoxan®), également en perfusion. En plus de ce traitement, une injection de Thiotepa® sera faite au niveau des méninges après réalisation d'une ponction lombaire. Une 7ème cure de chimiothérapie de consolidation, comprenant du carboplatine, de l'étoposide et du cyclophosphamide, sera administrée en absence de progression de la maladie.

Essai clos aux inclusions

Étude DepiSCARRH : Étude visant à dépister par IRM, des seconds cancers en territoire irradié, après traitement par radiothérapie, chez des patients ayant un rétinoblastome héréditaire. Le rétinoblastome est la tumeur maligne de l’intérieur de l’oeil la plus fréquente chez l’enfant. Il peut être unilatéral ou bilatéral. La prise en charge faisait appel initialement à une radiothérapie externe mais en raison des risques associés (second cancer, retentissement sur la croissance du massif facial et sur les fonctions endocrines), elle se tourne aujourd’hui vers des chimiothérapies néo-adjuvantes associées à des traitements focaux (laser). La survenue de cancer secondaire apparait de façon retardée après le traitement initial du rétinoblastome, d’où la nécessité d’un suivi prolongé. L’objectif de cette étude est d’évaluer le bénéfice d’un dépistage précoce de ces cancers secondaires du massif facial par une technique d’imagerie médicale : l’imagerie par résonnance magnétique (IRM). Une IRM sera réalisée chez les patients 5 à 6 ans minimum après la radiothérapie. Elle sera répétée tous les ans. Aucune injection de produit de contraste ni technique de sédation ne seront employées. Pour tous les patients dont l’IRM révèlera une anomalie, une relecture radiologique centralisée et une consultation clinique seront effectuées et une des décisions suivantes sera prise : poursuite simple de la surveillance annuelle, réalisation d’un contrôle rapproché, réalisation d’éventuelle exploration radiologique complémentaire ou réalisation d’un prélèvement local si anomalie suspecte. En cas de cancer secondaire confirmé histologiquement, un bilan diagnostic et d’extension seront réalisés. Une étude psychologique sera associée au bilan d’imagerie au moyen de questionnaires et d’entretiens. Les patients seront suivis sur 10 ans.

Essai ouvert aux inclusions
Essai ouvert aux inclusions

RB SFCE 2009 : Essai de phase 2 évaluant l’efficacité d’un traitement adjuvant adapté en fonction du risque de récidive, chez des patients jeunes ayant un rétinoblastome opéré. L’objectif de cet essai d’évaluer un traitement postopératoire adapté en fonction du risque de rechute, chez des patients jeunes ayant un rétinoblastome unilatérale opéré. Les patients seront répartis en trois groupes de traitement suivant le facteur risque déterminé après l’opération. Groupe 1 (risque faible) : les patients auront une surveillance ophtalmologique et pédiatrique standard. Groupe 2 (risque intermédiaire) : Sous-groupe 1 : les patients recevront une perfusion d’étoposide et de carboplatine pendant six jours, puis deux semaines plus tard, une perfusion de vincristine et de cyclophosphamide pendant six jours. Ces traitements seront répétés une fois, après six semaines. Sous-groupe 2 : les patients recevront deux perfusions de vincristine et de carboplatine espacées de trois semaines. Groupe 3 (risque élevé) : les patients recevront une radiothérapie à raison de cinq séances par semaine, pendant cinq semaines. En parallèle, les patients recevront une chimiothérapie comprenant une injection de thiotépa et une perfusion d’étoposide et de carboplatine pendant cinq jours. Trois semaines après le début de la chimiothérapie, les patients recevront une perfusion de vincristine et de cyclophosphamide pendant trois jours. Ces traitements seront répétés toutes les six semaines, jusqu’à trois cures. Un prélèvement de cellules souches périphériques aura lieu à la fin de la première ou de la deuxième cure, puis en absence de rechute, les patients recevront une dernière cure de chimiothérapie intensive comprenant une perfusion de carboplatine pendant trois jours suivie d’une perfusion d’étoposide et de thiotépa pendant trois jours. Les cellules souches périphériques seront réinjectées trois jours après. Après la fin de la chimiothérapie, les patients des trois groupes auront des visites de suivi tous les trois mois pendant un an puis tous les six mois, les trois années suivantes puis tous les ans.

Essai ouvert aux inclusions

RETINO 2003 : Essai de phase 2 randomisé comparant 2 chimiothérapies néoadjuvantes, par carboplatine associé à l'étoposide ou à la vincristine, chez des patients jeunes ayant un rétinoblastome. [essai clos aux inclusions] L'objectif de cet essai est de comparer deux chimiothérapies néoadjuvantes dans le rétinoblastome de l'enfant. La chimiothérapie sera suivie d'un traitement local qui sera d'autant moins agressif que le taille de la tumeur sera petite. Au cours d'un bilan initial, un examen du fond des yeux sera réalisé sous anesthésie générale puis une chimiothérapie sera initiée afin d'optimiser le traitement ultérieur. Les patients seront répartis de façon aléatoire entre deux groupes. Dans le premier groupe, les patients recevront du carboplatine et de l'étoposide en perfusion d'1 h pendant 3 jours (jour 1 à jour 3). Le traitement sera renouvelé une fois au bout de 3 semaines. Dans le deuxième groupe, les patients recevront du carboplatine en perfusion d'1 h et de la vincristine en injection le même jour (jour 1). Le traitement sera renouvelé une fois au bout de 3 semaines. La chimiothérapie sera suivie d'un traitement local qui pourra être : - une cryoconservation : traitement par le froid, - une radiothérapie localisée par la mise en place d'un disque en or contenant de l'iode radioactif au contact de la tumeur pendant quelques jours, - une thermochimiothérapie : traitement associant une chimiothérapie par carboplatine et des séances de laser diode, - une thermothérapie : traitement par laser seul, - une irradiation externe : radiothérapie d'une durée de 5 semaines. Pour les tumeurs très volumineuses, inaccessibles aux traitements conservateurs, une énucléation (excision du globe oculaire) devra être pratiquée. La surveillance comprendra un suivi ophtalmologique (fonds d'yeux une fois par mois la 1ère année) et un suivi pédiatrique pendant plusieurs années. Cas particulier des tumeurs paramaculaires : En cas d'atteinte des deux yeux ou en cas de tumeur sur le seul oeil conservé, afin de conserver la vision fine, les patients recevront systématiquement une chimiothérapie associant de l'étoposide en injection intra-veineuse, du carboplatine et de la vincristine (Oncovin®) en perfusion d'1 h. Le traitement sera renouvelé toutes les 3 semaines jusqu'à 6 cures.

Essai clos aux inclusions